Carole Martinez – Editions Gallimard

Résumé :
«Alors que les roses s’attardent, énormes dans la lumière rasante, le doute la saisit pour la première fois. Et si, à force de se dire heureuse, elle était passée à côté du bonheur… ‘ D’origine andalouse, Lola mène en Bretagne une vie solitaire et sans éclat. Dans sa chambre, face au lit où elle s’interdit de rêver, trône une armoire pleine de cœurs en tissus. Ils renferment les secrets rédigés par ses aïeules avant de mourir. Cette vieille coutume espagnole défend cependant à l’héritière de les ouvrir. Jusqu’au jour où l’un des cœurs se déchire.»
Un conte envoutant.
Je ne connaissais pas du tout cette autrice, ni son univers. J’ai été particulièrement surprise par sa plume très poétique et métaphorique. Ce roman vous happe comme un sortilège, à travers la vie de Lola et d’Ines Dolores. Ce joli conte est un voyage entre la Bretagne et l’Andalousie qui nous transporte dans les coutumes espagnoles.
Ce roman est un véritable dépaysement littéraire. Nous sommes plongés dans l’histoire d’Ines Dolores, dans un pays et une époque différente. J’ai un peu eu du mal à m’accrocher au début car la plume est sacrément atypique. Plus je suis rentrée dans l’histoire, plus j’ai apprécié cette originalité qui rend ce livre bouleversant, émouvant et sensuel.
Sensuel pourquoi ? Car avant tout ce livre compare la nature, le parfum des roses avec la sexualité féminine et l’amour que peuvent ressentir les personnages, qui n’est pas toujours rose justement.
« Hors du jardin, j’ai découvert le monde, il m’a écorché les pieds. »
Carole Martinez – Les roses fauves
J’ai beaucoup aimé cet ouvrage, malgré quelques passages peut-être un peu longs. Ce n’est pas un coup de coeur car je me suis sentie parfois perdue dans l’histoire qui avait tendance a un peu partir dans tous les sens. Paradoxalement, c’est également cette plume originale qui m’a envoutée et donnée envie d’en savoir plus sur les histoires des personnages.
Belle lecture.