Liane Moriarty, Editions Albin Michel

Résumé :

«Jamais Cecilia n’aurait dû trouver cette lettre dans le grenier. Sur l’enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari  : «  À n’ouvrir qu’après ma mort.  » Quelle décision prendre  ? Respecter le vœu de John-Paul, qui est bien vivant  ? Ou céder à la curiosité au risque de voir basculer sa vie  ? Tous les maris – et toutes les femmes – ont leurs secrets. Certains peuvent être dévastateurs.
Best-seller aux États-Unis, ce roman, intense, pétillant et plein d’humanité, allie habilement suspense et émotion pour marquer son lecteur d’une empreinte durable.»

Une descente aux enfer.

Je dois avouer qu’au début je n’étais pas particulièrement emballée par ce bouquin. Un titre vu, un resumé vu et revu, une couverture un peu simple selon moi.

En découvrant ce roman, j’ai finalement trouvé l’histoire captivante au début, pour ensuite me retrouver dans cet état d’esprit de déja vu. La première partie du roman parait très prévisible selon moi, ce qui est dommage. Paradoxalement, il est vrai que j’ai eu du mal à tourner les pages car je voulait tout de même connaitre la suite.

Ce qui m’a paru intéressant est cette descente au enfer implicite que nous décrit Liane Moriarty. Elle décrit la perte d’un enfant, la perte d’une amie ou d’un mari. Les 3 femmes de se roman se posent beaucoup de questions, notamment des questions de confession ou non, de pardon ou non afin de pouvoir se soulager d’un poids conséquent dans leur vie.

En tournant les pages et en continuant ma lecture, je me suis aperçue que ce livre et ses personnages étaient des bombes à retardement. Une fin surprenante dans laquelle nous ressentons cette culpabilité et cette profondeur qui me manquait au début.

Je suis donc mitigée par ce roman qui d’un côté m’a tenue en haleine, et d’un autre m’a aussi ennuyée et décue. Il y a parfois beaucoup de blabla selon moi inutiles et une profondeur qui se fait désirer mais que l’on retrouve particulièrement à la fin.

Belle lecture.