Heather Morris – Editions J’ai lu

Résumé :

«Cilka a seize ans. Elle est jeune, en bonne santé, belle aussi. Une beauté qui sera sa chance autant que sa malédiction. Le 23 avril 1942, la jeune Slovaque découvre l’enfer des camps de concentration. Déportée à Auschwitz-Birkenau, elle affronte au quotidien le froid et la faim. Pour les femmes, la violence, omniprésente, est aussi dans le regard et les gestes des officiers. Pour survivre, Cilka n’a d’autre choix que de céder son corps. Mais en 1945, le gouvernement russe l’accuse de trahison et la condamne à quinze ans de travaux forcés dans un goulag de Sibérie. Là encore, il faut survivre. Quand une femme médecin lui offre l’opportunité de travailler à l’hôpital, Cilka trouve une nouvelle raison de se battre… Inspiré d’une histoire vraie, le récit bouleversant de la volonté sans faille d’une femme déterminée à survivre au coeur de l’horreur.»

Un exemple de résilience.

Heather Morris, autrice également du « Tatoueur d’Auschwitz » nous emmène dans la vie de Cilka, qui ne m’a pas laissée indemne. J’avais entendu et lu beaucoup de critiques positives par rapport à ce roman, et je n’ai pas été déçue !

Cilka parvient, malgré les conditions horrifiques des camps de concentration des SS et de goulags, à se faire une place parmi le personnel médical et à créer des amitiés dont elle ne pourra jamais se défaire. Les mots sont parfois très durs, bouleversants et retransmet la dure réalité de l’époque de l’holocauste.

Cilka souhaite à tout prix protéger ses proches, sans faire part d’une once d’égoïsme, elle avance en ayant pour seul objectif : rester en vie. Ce qui m’a beaucoup touché est le fait qu’elle ne fasse pas passer les autres avant elle, même en cas d’extrême dilemme.

Cette petite fille n’avait que 16 ans et fait part d’un courage incroyable, elle passe littéralement d’un enfer à un autre, en endurant l’inadmissible. Lorsque des événements positifs arrivent aux personnages, nous sommes extrêmement émus car ils font preuve d’un courage que nous n’auront probablement pas eu, mais au cours de ces horreurs, leur combat leur permet de sourire et de se soutenir les uns les autres.

Cette histoire est basée sur une histoire vraie, mais est parfois également romancée. Dams tous les cas, mous savons que les conditions sont bien réelles et que l’enfer vécu par les personnages le sont tout autant. Cilka n’a pas été la seule à vivre cela et j’ai été très admirative de ces personnes qui ont tout donné pour survivre avec beaucoup d’humilité et de résilience. Ce roman traite notamment à travers l’histoire de Cilka de questions philosophiques telles que « Jusqu’ou pouvons-nous aller pour survivre? », « Qu’est ce qui mous retient à la vie? », mais reste très accessible. Une plume dure et poétique à la fois qui nous emporte dans un monde que nous n’aimerions pas avoir connu.

Belle lecture.