M.J Arlidge aux éditions Les Escales

Résumé :

«Deux jeunes gens sont enlevés et séquestrés au fond d’une piscine vide dont il est impossible de s’échapper. À côté d’eux, un pistolet chargé d’une unique balle et un téléphone portable avec suffisamment de batterie pour délivrer un terrible message :  » Vous devez tuer pour vivre.  » Les jours passent, la faim et la soif s’intensifient, l’angoisse monte. Jusqu’à l’issue fatale. Les enlèvements se répètent. Ce sont les crimes les plus pervers auxquels le commandant Helen Grace ait été confrontée. Si elle n’avait pas parlé avec les survivants traumatisés, elle ne pourrait pas y croire. Helen connaît les côtés sombres de la nature humaine, y compris la sienne ; pourtant, cette affaire et ces victimes apparemment sans lien entre elles la laissent perplexe. Rien ne sera plus terrifiant que la vérité.»

Un thriller psychologique obsédant.

Addictif dès les premieres pages, ce thriller nous promet d’être plongé dans un polar sombre et sordide. J’ai lu beaucoup de retours positifs sur ce roman et le résumé me tentait beaucoup de part son aspect « dilemme psychologique ». J’ai adoré la manière dont l’auteur nous transporte dans cet univers un peu glauque mais dont ne voulons pas sortir, à travers des chapitres courts et qui s’enchainent très rapidement.

M.J Arlidge joue avec nos nerfs et c’est ce que j’aime en lisant un thriller. Elle torture le lecteur comme sont torturés les personnages du roman. Ce premier roman est le premier d’une saga qu’il me tarde de continuer. Arlidge maitrise parfaitement l’art du suspense, malgré quelques passages nauséeux et un aspect un peu répétitif des kidnapping ainsi que le manque d’approfondissement concernant les passages de séquestration. Je dirais que ce sont les seuls bémols à ce roman, le reste m’a conquise. Il est vrai que j’aurai aimé que le côté psychologique soit un peu plus développé.

Au fil des pages, nous comprenons également que Helen Grace, l’enquêtrice du roman, a elle aussi des secrets inavoués et cache un lourd passé qui aura des répercussions dramatiques sur sa vie future. Entre enquête, psychologie, et secrets de famille, ce thriller nous tient en haleine jusque la dernière page !

Sur un ton sadique et haletant, ce thriller est un coup de coeur pour moi qui m’a permis de m’évader et d’oublier le quotidien pendant 3 jours. Il court, il court, le furet est le deuxième volet des aventures d’Helen Grace que je vais me procurer d’ici peu pour continuer à découvrir ses enquêtes sombres et addictives. En bref, même si la profondeur n’était pas autant au rendez-vous que je l’espérais, ce thriller reste un très bon page turner, qu’on lit vite, et jusqu’au bout !

Belle lecture.