Maud Ventura, aux éditions L’iconoclaste

Résumé :
« Elle a une vie parfaite. Une belle maison, deux enfants et l’homme idéal. Après quinze ans de vie commune, elle ne se lasse pas de dire » mon mari « . Et pourtant elle veut plus encore : il faut qu’ils s’aiment comme au premier jour. Alors elle note méthodiquement ses » fautes « , les peines à lui infliger, les pièges à lui tendre. Elle se veut irréprochable et prépare minutieusement chacun de leur tête-à-tête. Elle est follement amoureuse de son mari. Du lundi au dimanche, la tension monte, on rit,
on s’effraie, on flirte avec le point de rupture, on se projette dans ce théâtre amoureux. »
Un roman obsessionnel.
J’avais beaucoup entendu parlé de ce roman avec de très bons avis, et je ne suis pas du tout décue, ce roman à même dépassé mes attentes. J’ai lu beaucoup d’avis concernant la fin finalement, je pensais donc avoir deviné, et bien pas du tout ! La fin est en effet vraiment surprenante et j’adore ca.
Dans ce roman qui se lit très rapidement, nous sommes plongés dans l’histoire d’une épouse et de son mari. On ne connaitra pas leurs prénoms, seulement les pensées remplies d’amour, d’obession et même parfois un peu squizophrènes de cette femme qui ne vit que pour son mari.
J’ai beaucoup aimé le ton humoristique de l’autrice, mêlé à de l’angoisse et de la souffrance. On sent que cette épouse est complètement accro et folle, ce qui cache de la douleur, et un profond manque de confiance en elle.
Ce roman est construit sous la forme d’un journal de bord, rempli de scènes du quotidien aui obsède cette femme et le moindre détails ou pensée de son mari la rend paranoiaque. Tout cela est écrit dans une ambiance vintage, une plume fraiche, drôle et très originale.
« Mon mari n’a plus de prénom, il est mon mari, il m’appartient. »
Maud Ventura – Mon mari
Une très très belle découverte. Je n’irais pas jusqu’a dire que c’est un coup de coeur même si il le frôle, car le seul bémol de ce roman est l’aspect répétitif et le caractère un peu énervant de temps en temps de cette épouse tellement elle est obsédée, au pont d’en devenir maladif. Et surtout : bien lire l’épilogue !
Belle lecture.