Kristin Hannah aux éditions Le livre de poche

Résumé :
Quand Ernt rentre du Vietnam, Leni, dix ans, ne reconnaît pas son père. Poursuivi par de terribles cauchemars, il se montre violent envers sa femme Cora. Un jour, il reçoit une lettre du père d’un de ses amis, mort dans ses bras durant cet enfer, qui lui lègue une masure en Alaska. Ernt pense qu’il pourra s’y reconstruire. Avant la guerre, ils étaient si heureux…
« Quelqu’un m’a dit un jour que l’Alaska ne forgeait pas le caractère, elle le révélait. La triste vérité, c’est que l’obscurité qui peut régner en Alaska a révélé le côté obscur de mon père. Il était vétéran du Vietnam, ancien prisonnier de guerre. Nous ne savions pas alors tout ce que cela signifiait. Maintenant, nous le savons. »
Kristin Hannah, née en 1960 en Californie, était avocate avant de devenir un écrivain à succès et d’écrire plus de vingt romans, tous populaires dans son pays. Après Le Chant du Rossignol, best-seller mondial, Kristin Hannah revient avec ce roman historique, éblouissante saga familiale dans l’Alaska des années 1970.
Une descente aux enfers bouleversante.
J’ai été très surprise par ce roman qui paraissait un peu long aux premiers abords et durant les 100 premières pages. Je suis passée par beaucoup de sentiments différents, tels que l’espoir, la haine, la tristesse ou encore le choc. J’ai, au début, cru qu’il allait s’agir d’un voyage en Alaska rempli d’amour et d’amitié, un joli roman, mais sans plus. Et viens ensuite le déroulement des évènements qui me prouve que je me trompais complètement et que ce roman est un véritable drame, parfois même un thriller.
Je me suis beaucoup attachée à Leni et durant ses péripéties, nous découvrons ce que la guerre peut ravager autant sur une personne que sur toute une famille entière. Ce roman traite des violences conjugales, de l’alcoolisme, de la maladie, mais aussi du courage avec beaucoup d’amour tout de même.
Certains passages m’ont aussi particulièrement attristés et occasionnellement révoltés ! Cette famille tente de reconquérir le bonheur et nous l’accompagnons avec elle comme si nous en faisions partis, tout cela dans une Alaska sans pitié, aussi belle que terrifiante.
« Une mère était comme le fil d’un cerf-volant. Si elle ne vous retenait pas fermement, solidement, on pouvait bien s’envoler dans les airs et se perdre dans les nuages. »
Kristin Hannah – Le paradis blanc
Ce roman est un des romans que je ne peux quitter sans un petit temps de pause avant le prochain. Il marque et restera dans ma mémoire longtemps !
Belle lecture.